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Missika Dominique

Missika Dominique

Nationalité : France
Né(e) à : Avignon , 1955
Biographie :
Dominique Missika, née Dabbah, est une éditrice, journaliste et historienne française.
Elle est titulaire d'une licence en géographie (1976) et d'une maîtrise en histoire (1977) obtenues à l'université de la Sorbonne et diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (Section politique, économique et sociale, promotion 1978).
Dominique Missika commence sa carrière dans l'édition en tant qu'attachée de presse des Editions du Seuil (1978-1986). Puis à partir de 1986, elle est successivement directrice littéraire des éditions Balland (1986-1988), des éditions Payot (1988-1994), des éditions Nathan Jeunesse (1994-1995).
En 1995, elle devient directrice de collection chez Nil Editions, puis chez Robert Laffont de 2000 à 2011.
Depuis 2011, Dominique Missika est directrice éditoriale des Éditions Tallandier.
Dominique Missika est rédactrice en chef de la chaîne "Histoire" de 1997 à 2004.

Les années sombres du cinéma français
À la tête de la firme Pathé-Natan, Bernard Natan règne sur le cinéma français des années 1930. Victime d’une campagne de presse, il est lynché, lâché, emprisonné et disparaît en 1942.
Qui était Bernard Natan ? Un capitaine d’industrie, un visionnaire, un fou de cinéma ? En 1929, il succède à Charles Pathé à la tête de la firme qu’il fait prospérer. Moderniser, produire, distribuer, rien ne lui résiste. Bernard Natan est de toutes les révolutions du septième art : le parlant, la couleur, les premiers dessins animés de Walt Disney…
Mais dans la France des années 1930, l’extrême droite se déchaîne contre ce Juif roumain né Nahum Tanenzaph. Sous l’Occupation, l’ancien combattant de la Grande Guerre est la cible de la presse collaborationniste. Emprisonné pour une affaire financière, il est déchu de sa nationalité par Vichy à la suite d’un procès fantoche, déporté et assassiné à Auschwitz.
Celui qui fut l’un des pionniers du septième art a été effacé. En puisant dans les archives, Dominique Missika braque les projecteurs sur celui qui est devenu une « légende noire ». Elle en tire un récit poignant qui remet le nom de Bernard Natan à sa juste place au générique de l’histoire du cinéma français.

Une légende oubliée du cinéma français enfin réhabilitée.

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