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Haenel Yannick

Haenel Yannick

Yannick Haenel est né le 23 septembre 1967 à Rennes. Il a passé sa jeunesse en Afrique, puis au Prytanée Militaire de la Flèche (séjour relaté dans son premier roman : Fils de militaire, Yannick Haenel fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche.
À partir de 1997, il codirige la revue "Ligne de risque". Professeur de français jusqu'en 2005, il a publié plusieurs romans, dont "Introduction à la mort française" (2001) et "Évoluer parmi les avalanches" (2003), un essai sur les tapisseries de La Dame à la licorne : "À mon seul désir" (2005).
En 2005, il a codirigé deux volumes d’entretiens : "Ligne de risque" et "Poker", entretiens avec Philippe Sollers.
En 2007, Yannick Haenel a publié dans la collection "L'infini", dirigée par Philippe Sollers, "Cercle" (éd. Gallimard), roman, qui a reçu le prix Décembre et le prix Roger Nimier.
En 2009, il reçoit le prix Interallié et le prix du roman Fnac pour "Jan Karski".
Yannick Haenel est chroniqueur pour le magazine de littérature et de cinéma "Transfuge" depuis 2010 et à "Charlie Hebdo" depuis la reprise de la publication après les attentats de janvier 2015.
En 2017, il publie le roman "Tiens ferme ta couronne", qui est finaliste du Prix Goncourt et qui reçoit le Prix Médicis.

À peine entré dans l’exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l’oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu’on a dressé pour lui dans le musée.
En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l’exposition en proie à des états d’intensité contradictoires, qu’il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ?
À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Œdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l’amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l’expérience : sa violence ouvre alors l’auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.
Mais au fil de la nuit on accède au cœur d’une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.
L’expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l’auteur, qui a demandé à ce qu’on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.

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