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AYMARD Orianne

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Tour à tour diplomate, humanitaire, chercheure, enseignante à l’université, auteure et conférencière, Orianne Aymard (PhD) a déjà eu plusieurs vies. Le fil conducteur de ses expériences est l'aide à l'autre, l’attrait pour le voyage et les hauts sommets, une recherche intérieure aussi.

Par son parcours singulier, Orianne a vécu dans de nombreux pays, notamment dans le cadre de ses missions au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Afrique, mais aussi en Haïti en pleine urgence post-séisme. Orianne a également travaillé plusieurs années au Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, spécialement au Centre d’Analyse, où elle est responsable des questions religieuses et de radicalisation, ainsi qu’au Centre de Crise en charge des dossiers droits de l’homme.

Elle est, par ailleurs, détentrice d’un Doctorat (PhD) en sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal, ainsi que d'un Master (MSc) de la London School of Economics (LSE), et a été chercheure invitée à la School of International and Public Affairs (SIPA) de l’Université Columbia, ainsi qu’associée de recherche à l’Initiative humanitaire de Harvard (HHI).

Elle est l’auteure de « When a Goddess Dies », publié par Oxford University Press à New York (2014). Son second livre « Sous l'œil de la Déesse », paru récemment aux Éditions du Mont-Blanc (Février 2022), raconte l'histoire de son ascension au Lhotse (8,516m), et cherche à donner une vision plus spirituelle et plus féminine de la haute montagne.

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SOUS L'ŒIL DE LA DÉESSE , Éditions du Mont-Blanc. février 2022 Victime à 25 ans d’un grave accident cérébral dans les contreforts de l’Himalaya indien, près du samadhi (tombe) d'une des grandes figures spirituelles de l’Inde moderne, Ma Anandamayi, la « Mère de la Joie », Orianne déjoue quelques années plus tard les pronostics médicaux qui la condamnaient à renoncer à la haute altitude. Elle décide de poursuivre son rêve et de gravir le Lhotse (8 516 m), sommet satellite de l’Everest et quatrième plus haut sommet au monde. Seule femme de son groupe, et alors qu’elle n’est ni une alpiniste, ni une himalayiste d’expérience, elle se lance ainsi dans un périple dans « la zone de la mort ». Malgré le déroulement chaotique de son expédition, elle se retrouve le 23 mai 2019 au sommet du Lhotse, contemplant devant elle l’Everest, ou Chomolungma, la Déesse Mère du Monde.
Sous l’œil de la Déesse constitue un hymne à la vie, au courage d’être soi malgré les tragédies et les événements douloureux vécus. Il s’agit d’un véritable voyage initiatique pour découvrir ses propres limites et sa capacité de résilience.
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